Produire du foin sec aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon
Pour améliorer leur production de foin, deux agents territoriaux des îles Saint-Pierre-et-Miquelon sont venus visiter des fermes du Québec. Leur but? En apprendre plus sur les différents aspects de la production de foin sec de qualité, incluant le séchage.
Fabien Gaspard et Éric Coste sont agents de la Cellule Agricole, Espaces Ruraux et Naturels (CAERN). La CAERN joue un rôle essentiel aux côtés des agriculteurs de Miquelon en leur offrant un soutien technique et matériel. Elle assure le développement de la filière agricole dont l’un des mandats le développement de certaines productions agricoles de Saint-Pierre-et-Miquelon, un territoire français situé tout juste au sud de Terre-Neuve.
Malgré les contraintes qu’imposent leur insularité, les producteurs de cette région souhaitent entre autres produire du foin sec pour le cheptel de chèvres et de chevaux.
En apprendre plus sur le séchage du foin
C’est dans ce contexte que l’agronome Jean Coulombe a organisé une semaine de visites chez des éleveurs et producteurs de foin du Québec. Ce dernier appui la CAERN pour la réhabilitation des prairies, le développement de la pomme de terre et la valorisation des amendements organiques (fumiers et goémon.)
Parmi les producteurs visités à l’Île d’Orléans, en Chaudière-Appalaches et en Montérégie, Éric et Fabien ont rencontré deux utilisateurs du Séchoir AGL.
Les deux agents de la CAERN en ont profité pour discuter de différents aspects de la production et fenaison de foin sec de qualité, accompagné de démonstrations pratiques au champ. Ils ont aussi été reçu au centre de distribution de Kuhn de Sainte-Madeleine pour une formation sur les équipements de fenaisons. De notre côté, Germain a expliqué les principes du séchage à air chaud forcé et le fonctionnement du Séchoir AGL.
Les deux Français sont bien conscients des nombreuses contraintes auxquelles ils font face sur leur territoire, en plus des particularités agronomiques et climatiques des îles. Difficile de prédire ce qu’ils pourront mettre en œuvre une fois rentrés au bercail, mais ils retournent néanmoins à Saint-Pierre-et-Miquelon avec un bagage d’informations qu’ils tenteront de mettre à profit pour l’avancement de leurs projets.
Nous avons été très heureux de les accompagner dans certaines visites et remercions Julien Poirier et Réjean Patenaude de les avoir accueillis sur leur ferme.
En 2025, la récolte de foin a été faites dans des conditions exceptionnelles pour Miquelon.